Présentation extraite du site du Lieu Unique :
“Artiste pluridisciplinaire d’origine anichinabée et française, Émilie Monnet met en lumière, l’histoire de Marguerite Duplessis, la première femme autochtone à avoir intenté une procédure judiciaire contre sa mise en esclavage.
On est en 1740. Un procès se tient en Nouvelle-France (qui recouvre aujourd’hui le Québec et une partie de l’Ontario). Une femme autochtone, achetée, puis vendue, doit embarquer pour la Martinique. Elle refuse ce sort et revendique sa liberté. Habitée par le feu sacré et légitime dans sa quête de justice, Marguerite Duplessis sert de point de départ au spectacle choral imaginée par Émilie Monnet. Dans un espace ressemblant à une cale de bateau, que des vidéos habillent, quatre artistes se glissent tour à tour par les mots ou les gestes dans la peau de cette native du Québec forcée par un esclavagiste à quitter la terre de ses ancêtres. Slamée, chantée, clamée, la parole retentit comme la litanie « pop » des combats féministes et décoloniaux d’hier et d’aujourd’hui. Le souffle furieux de ces Marguerite en puissance réveille les mémoires oublieuses et ouvre la voie à une meilleure reconnaissance juridique.”
Voir le teaser de la pièce sur YouTube.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Collectif "Littératures autochtones", coord. Cécile Brochard (18 octobre 2024). “Marguerite, le feu” d’Emilie Monnet – Nantes, janvier 2025. Littératures autochtones (Amérique - Australie). Consulté le 14 mai 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/12j5x